Accueil L’oulipien de l’année Chanson des rues
Rue Solénet

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Prends donc une rue
Tout peut se tenter
Est-elle incongrue
Ose la chanter

Car les chemins riment
En des airs datés
Leurs grâces expriment
D’anciennes cités


Gilles Esposito-Farèse suggère d’appeler "sonyme" un quatrain dont les vers comptent successivement 4, 4, 3 et 3 mots (en référence aux proportions du sonnet, 2 quatrains puis 2 tercets). Il s’ensuit que le "solénet" sera un sélénet dont les deux strophes sont des sonymes.


Le « solénet » de Gilles Esposito-Farèse a inspiré ce « ténélos » à Robert Rapilly : deux strophes de 3, 3, 4 et 4 mots par vers.

Empruntons la rue
Ouverte au hasard
D’ore ou disparue
Effet d’aucun art

François trouve bonne
Chaque rue ainsi
Celle qu’on fredonne
Et qui dit merci