Plumes de Zazie

Mallarmé (Petit air 2) nomme « oiseau qu’on n’ouït jamais » la rime interdite en poésie classique, celle où un mot serait au singulier (bosquet) et l’autre au pluriel, du moins terminé par -s (jamais) :

Voix étrangère au bosquet

Ou par nul écho suivie,

L’oiseau qu’on n’ouït jamais

Une autre fois en la vie.

Un sonnet = 2 quatrains + 2 tercets = 14 vers.
Chaque poème ici est un micro-sonnet en 4+4+3+3 syllabes. Les quatorze strophes donnent un méga-sonnet ornithologique.

Vous pouvez commander cet ouvrage à l’aide de ce bulletin de souscription.
☞ Un des 100 exemplaires sur papier Arches pur coton 160 gr.
– 25€ frais de port compris.
☞ Un des 30 exemplaires numérotés de I à XXX signés par Robert Rapilly et Marie Vilain. Ces exemplaires sont accompagnés de la suite de gravures sur papier Arches pur coton 250 gr.
– 65€ frais de port compris.
Les exemplaires commandés vous seront adressés en octobre 2021.

Merci d’envoyer votre réglement accompagné de votre adresse postale à :

Éditions Berline-Hubert-Vortex
14 rue de la Gaieté
59000 LILLE

Un Voyage d’Envers est un récit qui se découvre sous deux formes : l’image et le texte. Les doubles pages exposent, vis-à-vis, un collage de Philippe Lemaire et l’histoire écrite par Robert Rapilly.
Le livre recèle une autre mécanique dédoublée : son commencement est sa fin, et sa fin son commencement. Une fois les pages lues, l’œil lecteur fait pivoter le livre et prend un nouveau départ : les collages de Philippe Lemaire sont des images ambivalentes, des « ambimages » qui, à l’envers, montrent de nouveaux paysages. Une nouvelle découverte, inédite, constitue littéralement le voyage retour.

Une édition Zazie Mode d’Emploi avec la participation de nombreux oulipiens.

Ce recueil réunit les trois expositions qui ont eu lieu dans le cadre de la GLOBZ à la bibliothèque Jean Lévy (Lille) : Fragments dérobés à des livres futurs de Philippe Lemaire en 2015 d’après un texte de Marcel Bénabou ; ça coule & ça crache de Hervé Van de Meulebroeke en 2016 d’après Ian Monk ; La troisième rive de Nadège Moyart en 2017 d’après Michelle Grangaud.

Ce texte est le résultat d’un travail en master 2 sur l’influence des ateliers d’écriture et des lectures sur l’écriture des auteurs de l’Oulipo.
Observation d’ateliers, entretien avec des oulipiens, analyse des différences de posture entre eux...

Nous avons réalisé ce dossier pour la ville de Lille afin de former à l’animation d’activités périscolaires en école primaire.
Il se veut le plus pédagogique possible et s’adapte à de nombreux autres niveaux, à tous projets et tous publics.

Par Francis Tabouret, Antoine Debergues, Mathieu Puech, Nadège Moyart, éditions FT, 2014.

Recueil de poèmes d’inspiration oulipienne.

Depuis plusieurs années, Zazie Mode d’Emploi tient une rubrique consacrée aux littératures à contraintes dans la revue Les Nouvelles d’Archimède éditée par l’Université des Sciences et Techniques de Lille-Villeneuve d’Ascq, puis dans L’Esprit d’Archimède qui lui a succédé. Retrouvez ici certaines de ces chroniques, et ne manquez pas de visiter le site de la revue.

Par Robert Rapilly, éditions la Contre-Allée, 2011 – Préface de Jacques Jouet
http://www.lacontreallee.com/catalo...
1888 – El Ferrocarril de Santa Fives, ou le voyage de Manuel Mauraens pour Santa Fe au départ de Lille.
Manuel Mauraens, ouvrier promu contremaître, s’ apprête à gagner l’ Argentine. Il y supervisera les travaux du chemin de fer ralliant Santa Fe à Tucumán. On le suit à l’ affût des auteurs de son temps, des comptes-rendus industriels, de la presse, des articles encyclopédiques, de tout ce qui annonce la nouveauté de demain. Le récit alterne épisodes en France et visions d’ une Argentine promise, celle où l’ on a redécouvert cent vingt ans plus tard une station ferroviaire baptisée Fives-Lille.
À l’ ombre tutélaire des maîtres oulipiens, l’ auteur s’ est attaché à ajuster la précision des formes poétiques aux techniques de la révolution industrielle.

Par Jean-Louis Lafon, éditions Ravet-Anceau, collection Polars en Nord, 2011.
http://www.ravet-anceau.fr/catalogu...
Ancien bistrot du quartier populaire de Lille-Moulins, le café Quinquin a été transformé en appartements. Dans cet immeuble insalubre, vivent des familles en difficulté. Une nuit d’hiver, quand le feu détruit le bâtiment et jette les locataires à la rue, il n’y a pas de place pour le doute. La rumeur enfle et court les rues : c’est un incendie criminel ! Dans les bars, au centre social, chacun fait sa propre enquête. Coupable désigné, Jeannot Troquaert, le propriétaire du café Quinquin. Tous sont persuadés que c’est lui qui a mis le feu. Pourquoi aurait-il fait ça ?

« Les Aventures d’Alice au pays Maurice » est un livre de 64 pages sorti en octobre 2013 et produit par l’association Starter. Starter, implantée dans la résidence « Lion d’Or » rue de la Briqueterie à Lille, accompagne les allocataires du RSA, les habitants du quartier marqués par la précarité, l’isolement. En 2012, un atelier pour écrivains‐écrivaines en herbe, mené par Jean‐Louis LAFON, prépare la participation de l’association à l’initiative d’habitants « En attendant la médiathèque » Conçue comme un « polar dont vous êtes le héros », l’histoire est diffusée par un jeu de piste policier avec la participation d’habitants et de commerçants autorisant l’utilisation de leur fenêtres ou vitrines. Cette année, les vingt auteurs, chacun avec sa culture– russe, syrienne, guinéen, pakistanaise, algérien, lillois, homme, femme, … – et sa capacité à manier la française langue ont créé des histoires enchevêtrées à la mode de « Chamboula » de Paul Fournel.

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