Olga est belle femme, elle adore le vélo. Elle est allègre car le vent de ce monde gonfle sa robe avec abondance, et elle oppose alors son propre ressort. Elle accorde ses gambettes élancées à son vélo, elle s’enflamme à pédaler, elle élabore son vent propre. Sa robe allongée comme écharpe à son cadre de vélo, apparence d’accord avec elle-même, c’est là sa force, sa besogne, et sa robe semble accrochée telle la banderole de son élan, tant elle-même se déplace promptement.

Le vent de ce monde venant de face, elle montre son élégance. Hélas, son effort rencontre sa borne et demande l’égard de l’alter ego. Tel camarade la dépasse alors, et elle l’adopte comme mentor : le vent de Borée enfle ses vêtements, elle se protège de son postère. Elle se love dans son espérance : Ah ! l’événement persévère. Cependant le temps a sonné : son bon ange l’a lâchée, et elle est à la tâche, Des prétendants de rencontre s’attachent alors à sa trace, adossés, étonnant cortège.