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Mon sauveur, ô mon pancréas

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Mon sauveur, ô mon pancréas
tu diffusas ton insuline
à chaque jour que dieu créa,
cher bouclier à saccharines

Le nez de cette créature
est profilé comme un ange grec
oui mais moi les naseaux, j’sature
lors je la quitte et pars en trek.

Tibia, je ne peux t’oublier
depuis que j’t’ai vu ce matin,
comme un film de Bertrand Blier
où Miou Miou roulait des patins.

Blasons d’octosyllabes.