Accueil • Z’écritoires • En sortant des ateliers •
Et soudain, on sent qu’on est libre
Et soudain, on sent qu’on est libre. On marche, on respire, on comprend que notre corps qui s’est porté ici à travers la forêt n’a pas rencontré une douleur suffisante, et qu’il s’est adapté à notre rythme. Le brouillard froid a fondu devant nous. L’épaisse couche de fatigue a disparu devant les cimes que l’œil contemple comme une icône ou qu’il survole. Plus de résistance, du vide, un grand vide. On sourit, détendu, comme un vieillard grisé de champagne.