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Les pairs et un père
Le cas est d’école.
Le vent parental compte plusieurs sortes de vents ascensionnels. Le premier objectif est le pouvoir relatif : être premier partout, celui qui fabrique toute mécanique au monde. Car le pire est cette œuvre du cycliste politique, seul, sans chef ; une œuvre vide.
On rigole, car quand il progresse, rapide, regarde-le : papa fabrique son vent porteur, vent du monde élitiste, celui qui nous envahit de haute-contre, suraigu. Je le connais, vu d’ici, remède à l’ignorance et malhonnête solidarité.
Un jour vous vous tromperez : un contre-vent, côté nord, sera installé, juste là. Ce rien-pensant vaut au camarade de larges protections. Vous ne faites rien derrière ça et, prudemment, attendez que ça pousse plus fort ; vous réclamez qu’on s’entraide pour faire céder chaque relais insoumis… aller surligner charbon, toute votre image !
Paul, au besoin : élisez "vélo" !... En 2001 !
Un vélo pour l’enfant du Roi.
On voit deux moyens de devenir cyclistes politiques : vent familial et petit vent népotique. Le familial est : essayer que convole la fille du supermarché et, classé second dans l’envol du râpe-tout : obliger son électeur. D’aucun pourrait se dire : "travailler plus c’est gagner plus…" Pauvre cycliste, élu du peuple !
Le fiston du Roi est celui qui rarement vient siéger. Face à lui, on ne compte pas d’autre candidat que par amitié pour la famille. Le siège où vous prenez place, grand fauteuil du pistonné, bien confiant dans sa pipe, bien né, évoquera un père aux maigres épaules qui vous considère petit devant lui, surtout vous ! Parce que tout passe. Et, précisément, vous attendez : s’il n’écarte personne, vous prenez le pognon et puisez au pot à chaque tour construite.
Fournel - Mission de Défense, Seuil minimal.