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La rue assourdissante...
Anagramme du premier texte
« La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Une femme quelconque à contre-jour passait.
Quel canon volcanique ! Elle part et m’envoûte.
C’est bien trop tard peut-être, et le dire m’en coûte. »
Au final, reprenons l’anecdote : défilé d’yeux entêtants, confiance, bel amour banal, carton-pâte déjà trop vu.
Mon avis sur ce film : non !
Anagramme du second texte
Est-on si sûr que Saint-Exupéry avait prévu cette réécriture ?
Une petite fille en peine tend la main et demande à un passant : « L’emploi manque ; dessine-moi un boulot, je le trouverai. »
Le président rigide répond sans rire : « Pour avoir du travail, il faut anticiper, sortir, et traverser la rue ; passe le bac avant, sinon c’est l’accident. »
Quelle annonce réjouissante ! Désangoissons la gamine.
Concluons : viens, charmante piétonne, saute, traverse si tu veux, mais ouvre tes yeux.