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La nuit est pi
Oui, ô nuit, l’ombre déclinant,
Sur l’ubac a quasi abandonné
Feu... l’igné y brûla aimantant.
Qui a rêvé ? N’ayant halluciné...
Ici, à voir l’azuré souverain
Que l’aube a évité, lointaine
Nul n’omit l’ovale diamantin
Sur l’onyx, l’icône terrienne.
Qui a gelé ? Ô vents, revigorez !
Bah, l’étau a lâché. Astreinte ?
Non, l’amie a congé rencontré
Mer... l’idée a passé, empreinte.
Fin, ô ciel, y cesse carrément :
Âge à nova a décru longtemps.
pi = 3,141 5... où chaque décimale = nombre de vers dans la suite des 5 strophes d’un sonnet irrationnel ;
pi = 3,141 59... où chaque décimale = nombre de lettres des 6 mots successifs de chaque vers.