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Un cavalier surgi de la nuit
« La nuit… Quand nous, Zorro, animons le fouet, nous ne portons que du noir, plus noir que la nuit. » Quand il y a le fouet, il n’y a plus que le fouet qui dompte. Le fouet et un téléviseur. Tout de noir déguisé, don Diègue a effacé son visage pour vous. Il va ficher, emplafonner cet obèse, cet ivre, avec sa lame, l’inélégant tout arrondi Don G*. Et signer ! Il n’agit plus que masqué, bien sûr, mais il attire, mais on adhère. C’est la vengeance et un bain de jouvence. C’est vrai qu’il manque la couleur, mais le Z n’est pas mal du tout comme titrage, entre deux interludes. On ne s’attendait pas à retomber en enfance aussi vite, et ainsi prendre du bon temps. Regardant cette histoire de la Vega (une étoile !), je n’existe plus quand il croise le fer (oui, était-ce sur la Première ?).
* On aura reconnu le sergent Garcia.