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Haikus ferroviaires
C’est un mécanisme
Qui perce pour le métro
Un joli tunnel
Les gens se déplacent
Leur vie sera moins banale
Le trajet rapide
C’est un sémaphore
J’ai compris « bébé-nageur »
Je suis un peu sourd
Larmes à ton cœur
Dessine le vent perlé
Rouge de ta bouche
Problème du soleil
Oubliez toutes les saisons
La terre n’est pas plate
Le soleil brûlant
Nous envoyant ses rayons
N’est pas toujours propre
Lumière tremblante
Avancée dans le tunnel
Fatigue et ennui
Marcheurs inconscients
Posés sur leurs dignes cannes
Les rails tortueux
Il pleut des gélules
L’industrie pharmaceutique
Est allée trop loin
machine fumée
Au travailleur épuisé
Gît sur la rivière
Les rochers reposent
Avant de sombrer en bloc
Dans un trou béant
Personne n’est arqué
Structure et acier trempé
Ciel infinité
Chemin sinueux
Nous transportons la fumée
De l’autre côté
Basique et moderne
Banalement dans le décor
Les rails vides se taisent
Ça fume ça pousse
Pourtant aucune avancée
Plus loin un talus
Vaine métaphore
Roche abri se déplaçant
Sphère terminus
Les rails parallèles
Une femme au bout du quai
Infini du ciel
Dans la ville ancienne
Un pont neuf est apparu
Quand partira-t-elle ?