Accueil • L’oulipien de l’année • C’est un soir de vent •
Elle essuya l’eau
Je suis le coléreux - le zef,- l’incontrôléLa rincée diluvienne où le jour s’abolitVélivole, j’emporte et culbute l’aulnaieSorte de reshabar névrosé, en folieDans la nuit tombe l’eau : toit qui est gondolé.« Tends-moi le seau, Philippe » (est-ce didascalie ?)La burle qui soufflait au pays désoléEt l’agueil ou l’autan à la bise s’allientSuis-je orsure ou Eurus ? Revolin, tourbillon ?La maison bouge avec la croisée et le pêne ;J’ai séché tant de flotte où l’orage s’amèneDes jets d’eau froids vinrent traversant le béton.Ondulant alentour, son de lyre étouffée.Sabir de défunte, Katrin lisait bluffée.