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Dans une rue assourdissante
Dans une rue assourdissante,
Au hasard, la rue Baudelaire,
Bonne, en grand deuil, dans la lumière,
Prenez la première passante,
Et sous l’effet de son regard
Et du feston qu’elle amidonne,
Vous sentez le ciel qui fredonne.
Elle est si belle, il est trop tard.
Quand les statues sortent ainsi,
Tous les refrains, bien loin d’ici,
S’enfuient peut-être dans les rues,
On chante un air extravagant
Où le plaisir et l’ouragan
Riment les femmes disparues.
Greffe de mots empruntés à Baudelaire.