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Chœur des maliettes

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Le chœur des maliettes tance James, encore, qui allait tout dire au cuistot :
« Râle, tes cris rient faux, dingue, drôle ivre, impur Papi qui as découché, qui as lustré l’ado, fort que le duo dure. »

« Rien à faire, dit-il. Désormais, d’ailleurs, Annie m’allie aux maliettes, maliettes que nos profs ont, dit-on, gravées au mur ! »

Mes liasses, crie James ! On m’a pris une mallette, voleur ! On te suit, faux poète. Quel rat ! Il bouge, balaye la dune ocre, allégé de peu.
Qui t’a chourée, mallette ? L’écumeur raide, compassé, cerveau brumeux capable de voir le plus âgé qui court pour adjoindre aux roses l’or qui vous égare ?
Deux trolls comptant l’or, sans rivaux, hagards ? Tant d’or, vautours !

Mais le veau dort, il sait qu’on lève au chat sa peau d’or, sans que l’âne nuise aux fêtes tendres : Laure sait que le sortant bée aux tréteaux !

Maliette, surent-ils éteindre ton feu rauque qui peut haleter, rieur ?
Tout, hélas, plaît, sous les Atrébates, et l’éloge des ors gagne, au final.

Le beau prix vient de lâcher. Le cœur ? Mis à neuf sans crainte, étroit, arbitre en vain : c’est un vin cuit trop tendre.


Homophonie approximative.