La magmaille est lâche. Insensible. Très imparfaite.

A jamais maints cratères à la dérive.

Maintes aspérités permettant cependant d’éviter l’effacement de mes cécités

Maintes sphères permettant d’éviter l’encerclement

Leurs graisses s’affaissent

Car l’incheminable n’appelle pas L’Epée, Zé Brakmar.

 

Car les cratères, maints, signalés, rendent aisément faisable le jet de bric-à-brac inefficace dès la retraite.

Disparaissent les fins. Banales. Premières.

Le gaspillage des petits détails.

 

J’engage de ma baliste à décalitres de schiste inflammable.

Ce n’est pas l’inédite baliste de métaldéhyde insaillante, ineffilée

La nasse à magmaille.

Je la jette vers le cratère immense.

Décamètres par décamètres.

Raté, elle s’est barrée.

En pleine masse dans la baliste, je dépends de cette grande perche infiniment lisse.

Je crève.

Je perds la main dans les glissements de terrain élevés

Et je décharge rapide de petits riens légers de l’esprit en évitant ces gravats épais.

Très très vite. Maints déhanchements savants n’arrivant pas à faire entrer la baliste en sa grasse éminence

A trac, ma légèreté se place en aval de la baliste

Par traits rapides, la baliste lance ses cataplasmes vers le ciel et se perd, démanchée.

Carrément très très rapide, je m’abaisse.

Je fixe de mes cécités l’aire de mes départs

Les nerfs paralysés.