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Babel absente
Beaux Absents, Belles Echappées Liturgiques
C’était il y a longtemps, tellement longtemps que je ne vivais pas encore, foi d’humain.
Une tour s’est élevée jusque Dieu, penchée sur mille hommes, bercée par vingt femmes
C’était il y a longtemps, tellement longtemps que je ne vivais pas encore
La tour disparut un jour ; l’humain valdingua ; le Bouddha fou triompha ; cqfd of course !
Comment peut-on encore prier Dieu ou Bouddha ? je voudrais bien savoir. Qui me dirigera ? Crucifer ?
Points d’exclamations en toutes lettres, et virgules jusqu’au ciel d’hier.
Crie, très fort sur ton voisin, tout le désir qu’a le comprendre dieu bidouille.
Points d’excavations, ou clé dans le sol, prends l’ascenseur vers le parking, situé au -1.
Orthograf sans œufs, mince y en a plein dans l’omelette, lettres absentes sont des coquilles.
Dieu est mort, humain sait comment se détester sans sous-titre, version originelle où une tour s’est couchée, pierre après pierre elle se prosterne devant son créateur, Humain assassin.
Qu’il était grand ce projet, oh si fameux vraiment !
Or les voici, honni, qui présentement bredouillent, geignent, jurent, fulminent.
Ils ne se comprennent plus, leurs voix sont déguisées - jusqu’au froid silence, hélas...
Car jaillit un divin courroux, qui punit tout humain sauf... mon Gaby !
Ce que nous dit cette histoire, je ne sais pas - ni même où s’en fut vivre Gaby.
Belles absentes sur le mot "Babel".