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Annen, frisson d’un franc destin connu
Après six jours agressifs, tordus à fléchir trop,
usant le licol d’un âne gris, nous attend sitôt un val,
écrin doux d’Annen, sillon du grand Vent si Long.
Brûlant et vif, tournant en pivot - nul arrêt - il moud,
crache si fort un sable fin, roux. Sans frein, son quartz
de limon gluant ternit nos pulls. Las, ce stridor dur
sans déclin nous sabre - importun, à plein pot - un tas
de discours. L’ardent Script Phlox du Sable dit : bloquant
ce simoun affermi, nos murs ancrés vivront un crash écrit.
Sous l’astre, iront nuages impromptus. Attentifs, nous d’Annen,
dix bouts d’ans, les minots du patelin on scruta le pli :
rond brut d’argent pris hors d’un sac de lin. On sut là le film
ouvrant enfin nos murs : la mention d’un accessit, nom
du gars gentil ou dame chic pour tant de bisous dans le lit,
d’où bras pleins ou sans petiot, sur l’âge - si obscur par
l’esprit sourd à ce pic - mort. Du plat destin dodu sans péril,
ou sans désir, choc d’un avenir fou à frémir, tous d’Annen diront
l’usage si commun : pas de cri ou d’amer sirop d’un blâme.
Si confus à blêmir, nous par défi, soufflant ceci. Non, du
grand chef ! Il pouffa.
— Verdict court à destin lourd flatte, si l’on fut ange mignon, pur.