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Valise croisée
Il se penche et recherche vers son pied la valise.
Ne peut la voir, celle où pèse de rare écu.
Croit-il, tête abaissée là, trouver sirop, poule, pantoufle, vair ?
Rien que reste acide qui la poisse, sans fidèle or.
Mais le grave mort tremble, nuit, quand les sens durent.
En crédule, tombe à jamais qui coule, fils en trop.
Pleurant, trouve pourtant solitaire foulée grise, doucement traîne, trame peu,
Avoue être sans espoir, ni sans cette lueur du juste.
Sa fin ? - Voir le même être, trouble comme pas un,
Limite saoul. Tout console vue, noire liqueur lance vif matin.
Il ne croit rien mais en pleurant avoue sa limite.
Se peut-il que le crédule trouve être fin saoul ?
Penche la tête, reste grave, tombe pourtant sans voir tout,
Et voir abaissée acide mort à solitaire espoir le console.
Recherche celle-là qui tremble, jamais foulée ni même vue :
Vers où trouver la nuit qui grise sans être noire ?
Son pèse-sirop poisse quand coule doucement cette trouble liqueur.
Pied-de-poule, sans les fils, traîne lueur comme lance.
La rare pantoufle fidèle : sens-en trame, du pas vif.
Valise, écu, vair, or, durent trop peu. Juste un matin.