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Une bibliothèque au caviar
car noircir le papier…
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tomber sans le vouloir
ça ne fait rien.
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fruit délicieux que le cœur de l’homme
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bonheur heureux
ces sentiments, j’en attends la fin
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la folie, bruyant écho de mystères et de préjugés
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le véritable amour
je voulais dire oui
mais je suis restée muette
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revivre notre vie et comprendre ce long silence
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une solution apparaît dans l’obscurité, l’alcool
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quand enfin,
sur le matin de la folie,
ces vieilles meurent
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les personnes :
on les fait bouillir
comme la viande
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nous ne parlerons ici que des poissons, ennemis de notre existence
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docilement, nous arrivions à ouvrir une encoignure
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j’entendais un mugissement
semblable à la vertu divine
que le froid repousse
comme son épouse infidèle
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la bête écoutait la flamme
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regarde, c’est Marie l’artiste
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l’enfant commençait
à travailler
avec la mémoire
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sa femme frappa les mouettes
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enfin le jugement mortel de l’âme
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la vie ai-je pensé
va s’achever
pour la première fois
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l’aimable mort
aux ondes des amours
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un jour
le sommet d’un bouleau
atteint Mercure
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la lune de velours
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sur un lit de pauvreté
ton ombre
triomphe toujours des ans
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l’essence pénètre nos poumons malades
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la santé éloigne les médecins
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un cœur vierge ne servait à rien
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ils remarquèrent le ciel
davantage que l’erreur de Jupiter
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un sombre monde
dès le berceau
épuisé
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je lui prescrivis
la mort
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il est agréable
de rouler
sur les ouvriers
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la bière facilite la vie
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dans ta mémoire
la montagne
dans le ciel
étincelait
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le sang de l’infusion compresse l’organisme
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son visage chéri
où le soleil
trouve l’espérance
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dans ce monde dépourvu de lumière
les habitants
sont ils en paix ou en guerre ?
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les songes
éternel vallon
sans goût
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la vie était
devant moi
devant lui
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le désordre de l’esprit cause beaucoup de douleurs du cœur
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les vapeurs dessinaient
des ailes élevées
vers le ciel
*