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Sonnet du phare cru
Comme la nuit en ce gîte plaçait
Ces cinq cumuls d’étoiles vagabondes,
Apex tué de cavernes profondes,
Aube quittant, de noirs dépôts chassait ;
Comme le ciel aux Indes rosissait,
Et le matin emmi ses tresses blondes
Illuminant mille perlettes rondes,
De purs diamants un champ enrichissait ;
Quand d’occident, telle une étoile offerte,
J’aperçus naître, à la lisière verte,
Cette nymphe en riant !
Ce que je vis fut, dès l’émue Aurore,
Le firmament : une honte colore
Angers et l’Orient.
Anagramme du texte de Forte, d’après du Bellay ;
vérification à http://tinyurl.com/JoachimForte