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Sonnet double ou sonnets enchaînés
Il n’a pas fallu moins de deux sonnets marotiques pour essayer de rendre compte du texte-source. On ne s’étonnera pas que le second sonnet, avec l’intrusion de Guillaume le Conquérant et la mention du Brexit, et celle des gâteaux d’Outre-Manche, soit devenu bilingue.
Oui, on le dirait bien que je suis capitaine,
Et Simon, le crâne sans son beau couvre-chef,
Même avec ses galons, ressemble à un sous-chef,
Débraillé, faisant rire la troupe à perdre haleine.
Et tous nos ennemis seraient plusieurs centaines,
Défendant le château qu’ils ont gardé en fief,
Avec nos catapultes nous répondrions, bref
Simon serait blessé, mais qu’à cela ne tienne…
Il se relèverait, et puis l’assaut ultime
serait alors donné d’épées adamantines,
Mais surgirait alors un grand dragon hybride
Qui usant sans répit de forces qu’on redoute
Tenterait rudement de nous barrer la route,
Mais moi, caché aux yeux de ce monstre stupide,
Par un mâchicoulis comme le Conquérant
Guillaume, le réduirais par prouesse à zéro,
Et nous remettrions la main sur le château,
en recueillant ainsi tous les bravos des gens
de les avoir sauvés alors reconnaissants ;
Cette belle victoire, ce serait du gâteau.
Y avez-vous songé ? Ce serait vraiment beau
Et nous reprendrions des forces en mangeant.
When I ask my neighbours : « Please, what time is it ?
– It’s difficult to say, because the Brexit.
But now it’s tea time, I hope that still stay
Chocolate shortbreads with some strawberries
(For I do not like the vanilla cookies).
That’s the answer they’ll end finally to say ?