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Sonnet combinatoire de lui-même
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« Je crois que notre bon Mallarmé est parfaitement potentiel » affirmait Raymond Queneau. Celui qu’il nomme Stèphe dans « Les fleurs bleues » n’a-t-il, notamment, fait éclore la poésie combinatoire ? Car ce sont bien les « Œufs de Pâques » qui annonçaient « Cent mille milliards de poèmes » ; lire Daniel Bilous dans Mallarmé, et après ? pages 233 et suivantes.
Ombre tutélaire où l’on aura composé 5 textes souches d’après le « Sonnet allégorique de lui-même » :
« Araxe » rime en aX(e)-aR(e)
« Exergue » en eX(e)-eR(e)
« Lyrics » en iX(e)-iR(e)
« Aurochs » en oX(e)-oR(e)
« Luxure » en uX(e)-uR(e)
... sonnets qui se scindent chacun en 2 blocs :
les vers qui riment avec la consonne « X » : 1, 3, 5, 7, 11, 13
les vers qui riment avec la consonne « R » : 2, 4, 6, 8, 9, 10, 12, 14
On compte alors 5 blocs en « X » compatibles avec les 5 blocs en « R ». Il en résulte 5 × 5 = 25 sonnets combinatoires d’eux-mêmes. Cliquez sur le bouton « Un autre » ; hé hé, s’affichera parfois la nouveauté de demain : l’original de Mallarmé !
À la façon du grand Stèphe, les quatrains élargissent - autant que possible - la rime à la consonne d’appui.
Robert Rapilly (code : Nicolas Graner)