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Rue Mallarmé
La vierge, la vivace et première au hasard
va-t-elle déchirer avec l’air qu’on fredonne
ce Paris oublié sans autre effet de l’art
qu’un transparent refrain : cette rue est la bonne.
Pures rimes très haut dédiant leur merci :
chez-soi dont se souvient minuit prenant la rue,
maint rêve de choral brûlait parce qu’ainsi
se rejoignent nos pas, ô ville disparue !
Deux quatrains composés en pensant à Stéphane Mallarmé.