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Rodrigoscar
Je partirais tout seul, mais par un prompt renfort
Simon me rejoindrait pour défendre le fort.
Encerclé par mille Maures à pied et à cheval,
Simon serait blessé mais dirait « même pas mal ».
Avec lui j’actionnerais ma grosse catapulte
Qui ferait un carnage parmi ces fils de chiens.
Restons polis, dirais-je, finissons à l’épée,
Et sabrons donc encore, comme dans Guerre et Paix.
J’attaquerais sans peur le dragon plein de poils
Sous l’obscure clarté qui tombe des étoiles.
Le hacherais menu comme viande à raviolis
En restant à l’abri de mon mâchicoulis.
Le combat cesserait faute de combattants,
Et à l’heure du goûter je dirais à maman,
Ni choco, ni vanille pour les fiers paladins
On est ivres de sang, fais-nous donc du boudin.