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Rimes à l’œil
C’est un soir où tonnerre et pluie et vent se pressent.Plongé dans un volume, il dévore, content,Les Hauts de Hurlevent que les dessins lui content.Mais net ou flou, voici l’orage qu’on pressent.La persistante pluie et les éclairs convientUn vacarme oppressant, quand soudain le vent d’estFouette les frondaisons ; le gris vespéral s’estInsinué partout où cela lui convient.La vitre laisse entrer de fins liquides filsEt la foudre nous fait sauter comme nos fils.Même l’herbe ne veut de ce déluge, hélas !Lorsqu’un assourdissant coup de tonnerre chut,Au loin comme toujours, ô gong, tu nous hélas ;Mais tu fus étouffé par cet aquilon — chut.Jean Forte, « Mater à mater » (Ben, mil bis).