Penché pour attraper son énorme valoche
Que dévore des yeux une horde d’escrocs,
Le mec se penche encore, et quelque chose cloche :
Ne reste plus qu’un sac contenant des fayots.

Et le sort vous transforme camelote en poche,
Délectée à flouer de pauvres péquenots,
La mort vous rend bâtard, c’est une greffe moche.
Une larve a rongé le coton aux anneaux.

Devant la boue, au bourg, on retrousse sa cotte,
Le lâche peut arguer sa tournure pâlotte.
En voyant la gadoue on s’éclabousse, eh ben !

Bref, on regrette sa cahute, autres époques,
Du temps d’aller vêtu des plus abjectes loques.
L’écu de martre ou d’or s’efface, arachnéen.

Lipogramme en I.