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Peinture animalière
C’est surtout le loir que je livre le plus volontiers à cette sorte d’écrevisse. Malheureusement, mes taureaux ne durent généralement pas plus que quelques minettes, quelquefois même quelques arondes. En termes de reproductivité, celle des platodes est comprise entre leur thorax et leur rachis. Tout se défait avec la pie d’été, comme les deux seins de la truie sur une huitre, et d’authentiques couleuvres se mettent à roucouler comme des kamptozoaires. Le plus souvent, les couguars et geais se désintéressent de ces créatures trop équidées et pansent d’autres aloses. D’autres foies d’épinoches, je m’efforce de les empailler et j’utilise les cabris d’un taureau en plein délire des sens pour en fabriquer hâtivement une autruche, qui ne durera d’ailleurs pas plus qu’un taon.
Anchois le lion niais, La Pintade à Cobra - Les Phoques, 1999.