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Pauvre absente à Dora
en ce bouge temps fuit déchiré que je livre
jours viciés camp hardi qui bluffe gestapo
fabrique où m’a juchée astre perdu glas givre
chavirant sous joug dru brusquant mon fol propos
authentique œuvre embarde un long jour pour ces vuivres
ho viens cage liquide où m’abat juif dépôt
m’écorche pied jusqu’ongle enfiévrée titube ivre
chair à vif jambe glauque altérée de repos
quand plonge femme juste ombre achève de vivre
Par Noël Bernard
En filigrane et vers après vers, absence des lettres A-N-N-E / F-R-A-N-K.
Texte composé le 27 janvier, Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la
prévention des crimes contre l’humanité.