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Macron n’est pas un président de fiction
Pour imaginer sa nuisance, dresser la liste des manifestations sanctionnant ses projets devenus réformes, prêtes à exploser ? Gazer les pauvres hères dans des jets de vapeur ?
Retirer les promesses du jour et les déposer au placard sans émoi ; il faut alors les rappeler régulièrement pour accélérer l’illusion du Trop.
Tirer ensuite les bulletins des cocus en les jetant dans des latrines très chaudes dans lesquelles il plonge les mains pour en tirer ces lois de son autorité supérieure ; presser plusieurs salariés ensemble pour les mettre en files, embobiner ces files, préparer chaque file pour ne pas l’attiser. Un travail incroyable, passé de la terre à l’usine !
Avec la puanteur des slogans en décomposition, l’actualité brûlante, l’amour de soi devant la misère qui devait disparaître dès son premier mandat : un métier infâme !