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L’envers de l’enfer
C’est essentiellement vers le déclin des heures qu’il m’est le plus fréquent d’effectuer ce genre d’exercice. Seulement, mes peintures pleines de risques ne durent curieusement que quelques minutes, et de temps en temps uniquement l’étendue de quelques déclics. En termes électriques, leurs éléments chimiques figurent entre celui du Ruthénium R (0,14 minute) et du Technétium Tc (3 minutes). Les ensembles se liquéfient très vite, tels que des dessins de pluie sur une vitre, et de réelles merveilles se mettent en ligne qui permettent d’effleurer des cercles denses en relief stylé. Ensuite, j’initie mille reprises, et épuisé, je me désintéresse de ces entreprises un peu liquides et je pense différemment. Singulièrement, je persiste, je m’ingénie. Je les rectifie et j’utilise les débris d’une fresque en pleine déliquescence. Je génère même expéditivement une esquisse distincte, qui demeure bien éphémère.