Écrire la quatrième de couverture de livres dont le titre a été modifié avec l’un des 10 mots de « Dis-moi dix mots... à la folie ».

L’écume des jours > Les zig-zags des jours

Un jour se hisse avec un air de trompette
pour se clore à moins que raz les paquerettes.
Du comique
au poignant
se féeérise et se déchire
huit fois à la seconde
en dents de scies
virage grinçant
plonger dabs le cauchemar
ce n’est qu’une pise d’élan
l’espoir fait monter la pente
au sommet le bonheur
pourtant le versant qui vient est noir
dégringole au fond du désespoir
lever les yeux vers l’innocence
gravir cette distance en une portée de jazz
rebondir d’un pic à l’autre
sans passer par la case départ
être au pied du mur
et triompher la minute d’après.
Telle est l’épopée des zig-zags des jours.

Variante :

Do ré do mi do si
Duke passe de l’une à l’autre avec aisance
nous trimballe du la au li sans qu’on s’en aperçoive
parcourir la portée en montagne russe
tempo presto
ré veille
do do
c’est le lot d’une vie
fait de fa graves de la aigus
des croches pointées s’accrochent comme des wagons
pour en dévaller les lignes
solsolsolsolssssss
dérailler selon l’interprétation.
Jouer la partition des zig-zags des jours.

PS - Définition du LAVABORISVIAN (directement inspirée de la première page de L’écume des jours  :
Le seul spécimen qui est passionnant quand il fait sa toilette. Pareil au lézard, sa peau a la faculté de repousser. Ainsi, il n’hésite pas à couper le bord de ses lèvres quand il y reste de la confiture d’abricot - son aliment de base dont il se gave gaiement au petit déjeuner. Comme une n’utilise pas le coupe-ongle pour ses doigts, il se munit d’une fourchette pour peigner ses cheveux. Et des fois son champ, où il vit...