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Les vers assis
Les vers à soie, les yeux cerclés de bagues,
(ils ne mangent pas crispés à leurs fémurs)
pleines d’un sucre de hargnosités vagues !
Les vers à soie qui sont des vieux murs
mastiquent les feuilles dans leurs amours épileptiques ;
ça les endort mais aux grands squelettes noirs
ils tissent un cocon rond aux barreaux rachitiques
à fil de bave, pour les matins et pour les soirs
En le dévidant, on fait tresse avec leurs sièges
dont on fait pour une belle percaliser leur peau
belle également où se fanent les neiges.
Quand la dame meurt, douloureux du crapaud
avec elle et on plante des bontés. Culottée !
Un mûrier où, sans fin, aux angles de leurs reins...