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Les ténias à soie
Les ténias à soie chuchotent dans le noyer
Ils ne rongent en rien ses noix neigeuses et inconsistantes
Saturées d’un sucre qui ne crée d’alcool
Les ténias à soie qui sont résignés et altruistes
Chiquent les scions ainsi qu’en exécutant un son douché
Ça les endort ensuite autour de leur nuque
Ils tissent un cocon rond aux deux axes
Un cours d’eau, ensuite rouscaillent rassurés
En l’éclaircissant on tire un cours d’eau à soie
Dont on constitue un chiton à égérie
Angélique aussi qu’elle tient en allure
Quand l’égérie décède on enterre la soie
Et l’égérie, et on dresse sur son dernier asile en juin
Un noyer où sans arrêt les ténias à soie chuchotent