Le tronc désossé abrite autant de mauvais sorts du crapaud que d’animaux des Andes célestes ô lions rassasiés, ô ballerines ivres !
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La volute s’immobilise en lune aqueuse et s’adoucit par la vision de la voie lactée
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Las ! Ce sont bien quatorze oiseaux visqueux qui inondent de noirceur les roseaux veloutés !
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L’insouciance oubliée renforce la vieillesse et perche l’âge ingrat dans un marasme aqueux.
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J’ai envie d’honorer cette nuit noire qu’un sortilège a multiplié en sombre agonie, je m’abandonne aspiré par le gouffre régénérant.
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Les rats en fuite de la faim dansent dans le gouffre engendré par le son du monde pendant que je reste à les regarder.
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Elle sentent l’odeur des feuilles mortes sous les soquettes nuageuses de leur peau nue et froide.
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Dans les profondeurs des forêts la senteur d’humus parfume les crinières avachies et le chien disséqué attend sa résurrection
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Suspendu au ciel absent, l’angelot volant avec son bec muet fait d’écorce feint d’être un oiseau, le déni insouciant.
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Dépités de voir le petit ange, le lion et la grenouille surpris échangent des regards perdus.
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Il s’apitoie sur le lion, surpris toutefois par ses intentions malsaines qu’il cache sous un sourire discret mais palpable.
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Agenouillée tel un communiant, devant la prêtresse au regard percant, notre créature agenouillée implore soutien et humilité.
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Dans le bois elles hurlent avec les loups aux mousquetaires couronnés.
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Il suit du fond des yeux animé du mépris brûlé par les feux allumés de la peur.