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Le tohu-bohu est l’école du zigzag
Le tohu-bohu est l’école du zigzag.
On compte deux sortes de zigzags timbrés : le zigzag objectif et le zigzag relatif. Le premier est celui d’une mécanique brindezingue et le second est l’œuvre du timbré tout seul. Son chèvre-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il tourne ouf, plus le timbré s’enlivre de zigzags.
Le zigzag brindezingue est celui que l’on bave à tire-larigot ; un fil de soie. Je ne connais qu’un remède au charivari et à la faribole. Le jour où vous prenez un grand zigzag bien installé dans le cocon, rien ne vaut un hurluberlu à blouse blanche et larges épaules. Faites-vous petit devant lui et attendez qu’il vous ôte la brassière. Il ambiancera immédiatement vos transports : sous la douche.
Paul Fournel, Besoin de tohu-bohu, Seuil, 2001.
Par Robert Rapilly
Plaisanterie privée, chèvre-d’œuvre est une allusion à la supposée folie que les vers à soie ont inspirée à notre ami Alain Chevrier.