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Le point de vue du lecteur qui raconte
Au début, le texte compare le vélo à une école. Mais attention, pas
n’importe laquelle : l’école du vent. C’est quand même bien
trouvé ! Si je me souviens bien, pour l’auteur, il y a deux sortes de
vents dans le vélo : l’objectif et le relatif. Alors, attends, que je
ne te dise pas de bêtises… Oui … en fait, le premier, si tu veux,
c’est celui qu’on connaît, de tous les jours, quoi. Mais le deuxième
(et c’est là que ca devient vraiment intéressant) le deuxième, donc,
c’est… comment est-ce qu’il dit ca, déjà… c’était vachement
bien tourné… Ah, ca y est ; il dit que le deuxième, c’est «
l’œuvre du cycliste tout seul ». « L’œuvre du cycliste tout seul
». Magnifique, non ? Il parle même de chef-d’œuvre, parce que (et tu
avoueras que c’est vrai) il explique que plus le cycliste va vite et
plus il fait du vent. Bon, après, il parle de « vent du monde » qu’on
se prend en pleine face, mais là, j’avoue, j’ai décroché.