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Laisse rouler (double acrostiche)
Lorsque le vent devient vraiment dur, brutaLEt que tu pousses vainement contre sa forcEVibrato régulier du pédalier pour seul leitmotiVEcoute son chuintement effleurant ton oreillELe vent, ton combattant, vient du désert SaheLOu tu le crées aussi, tout courbé sur ton vélOC’est d’une toute autre étoffe qu’est fait ce choCEn retour quand tu forces, suant, arqueboutESans répit. Tes amis forment le puissant mur de doSTu ne vois rien d’eux qui te protègent et c’est tentanTLe glissement hors de la course, l’abandon sans calcuLEn changeant ton allure, tu passes à vitesse réduitEComme si tu reconnaissais, pantelant, ton écheCOh ! bien relatif : ce n’est qu’un petit abandon en solOLe vélo, voilà, je t’explique c’est comme un appeLEcartant tout le reste du monde pendant la coursEDans le sillage des autres, roue libre, bien peinarDUniquement concentré sur le déstabilisant remoUVenteux qui trouble du pédalier le fameux leitmotiVEt les autres du peloton soudain réclament ton aidE« Nous te laissons passer : la force dans l’unioN ! »Tu y vas, donc, et la vie est belle… décidémenT