Accueil L’oulipien de l’année Il se penche il voudrait attraper sa valise
La valise et le tire-botte

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{{Q}}uand le Seigneur voulait attrape{{R}} sa valise,
    {{U}}ltime aspiration d’un troubl{{A}}nt gang d’escrocs,
        {{A}}lors longtemps perdu plo{{Y}}ant sous la surprise,
           {{T}}rahi par mille amis, {{M}}ille ingrats vieux fayots,
                {{R}}egardant sans fr{{O}}ideur cette orde marchandise,
                  {{A}}vec ses rois, {{N}}abis, et pauvres provinciaux,
                    {{I}}l se prit à {{D}}amner et huer la bâtardise,
                    « {{N}}e voit-on {{Q}}uelque dieu derrière les rideaux ?
                  {{T}}elle est la bo{{U}}e urbaine, il faut un tire-botte,
                {{E}}t la voûte étern{{E}}lle a la mine pâlotte,
           {{R}}emplaçant la gadoue o{{N}} trouve son purin,
        {{C}}'est souffrir à regret d{{E}}s agrestes bicoques,
    {{E}}t se toujours tromper en pri{{A}}nt des breloques ! »
{{T}}out ce discours oiseux ne dura q{{U}}’un matin.

Deux acrostiches en 14 lettres :
QUATRAIN TERCET au début des vers,
RAYMOND QUENEAU au milieu.
La mise en page calligramme dessine un tire-botte.

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