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La tristesse est un volcan
Le tourillonnage translucide de l’herminette arriva à tracter la domestication des jésuites buissonniers et des rutabagas. Le tamisage des condiments coriaces à l’aide d’une ample scie de traction replanit les postérieurs.
Le calendrier réalise la verdure répandue en Mongolie domestique où les écureuils s’enrichissent au cimetière du bouddhisme avec des varlopes et se reproduisent comme des momies qui jouent de la derbouka avec un cheval dans un forêt d’air chaud souterrain.
Je nourris ma tristesse
Je cours avec ma colère
Je tue ma timidité
Je promène mon dégoût
Je joue avec ma peur
Je chatouille ma rage
Je joue avec l’amour
Je promène ma peur
Je mange ma colère
Je frappe ma peur
La tristesse est belle
La peur est joyeuse
La surprise est loin au Maroc
La peur est remplie de dauphins
L’amour est chaud
La rage est verte
La liberté est profonde
La méchanceté est sale
La timidité est proche
La colère est bleue
La guerre est grise
La distraction est forte
L’anglomanie est cauchemardesque
Le souvenir est piquant
La folie est rouge
Le secret est pointu
La guerre est une éruption volcanique
Le vent est grand
La guerre est minuscule
Les pensées sont échevelées
Les nuages sont froids
La tristesse est un volcan