Comme chaque soir j’allume le feu
Et l’on ne voit plus si la nuit est bleue
Le feu il n’y a plus que ça qui compte
Le feu qui nous hypnotise et nous dompte
Regardez, ce soir le ciel à chassé
Les nuages blancs dans le ciel d’été

Dans le ciel la nuit dispose au plafond
Mille fois mille éclats de corindon
Un champ d’or où la Lune se prélasse
Élégant croissant qui emplit l’espace
Un ongle glissant contre le décor
Elle suit sa course encore et encore

Refrain :
Bien sûr il fait un peu frisquet
On s’aère, on peut respirer
Oubliées les heures de transhumance
C’est déjà le temps des vacances
La nuit, immense, devant…
Immense, devant…

Il manque la mer, c’est vrai, l’océan
Il manque l’espace infini, béant
Le ciel ça n’est pas si mal comme image
De l’infinitude du paysage
Le ciel à chassé ses nuages clairs
Pour nous révéler un autre univers
Le ciel à chassé ses nuages clairs
Pour nous révéler un autre univers

Au refrain -

On ne pensait pas partir maintenant
On ne s’attendait pas à partir si tôt
On ne pensait pas partir si longtemps
On ne pouvait imaginer les étoiles
On ne pouvait rêver d’un ciel si profond
On ne s’attendait pas à mettre les voiles
À mettre les voiles
À mettre les voiles…

Cette étoil’, regardez-la, je la vois
Tu la vois aussi mais est-elle là
Peut-être a-t-ell’ cessé d’exister
Si lointaine dans cette immensité
Sa lueur vient du fond de l’Univers
Elle a parcouru des années-lumière
Sa lueur vient du fond de l’Univers
Elle a parcouru des années-lumière

Au refrain -

La nuit a mis un diadème à son front
Mille fois mille éclats de corindon
Dans l’arborétum désert sous la Lune
Crépite le feu que le soir j’allume
Le ciel à chassé ses nuages clairs
Pour nous révéler un autre univers

Au refrain -

Refrain 2 -
La nuit a mis un diadème à son front
Mille fois mille éclats de corindon
Décor de diamants où la Lune passe
Une étoile brille au fond de l’espace
Brille au fond de l’espace…
Brille au fond de l’espace…