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La nuit (parenthèses)
Regardez cette étoile, je la vois, tu la vois (en tout cas on devrait, parce que c’est une nuit sans nuages (ce qui explique qu’il fasse un peu frisquet au clair de lune (mais ce n’est pas la pleine lune, juste un croissant, mais joli, arrondi comme une lunule, justement (et puisque vous aimez les images (à propos d’image, qu’est-ce qui peut donner le sentiment d’infinitude à Béthune ? certainement pas la mer puisqu’à Béthune il n’y a pas la mer (même si il n’y a pas la mer on se peut se croire en vacances (qui l’eut cru ? On ne s’attendait pas à partir en vacances (et qui peut savoir combien elles vont durer, longtemps si ça tombe, un super camp de vacances (et pas de camp de vacances sans feu de camp, un beau feu qui vous hypnotise)) aussi vite, ça c’est sûr), avec le grand air et tout ça), mais peut-être bien la vastitude du ciel, ça peut toujours faire l’affaire), les étoiles, elles, ressemblent à des punaises de cuivre (là, au passage, vous avez repéré cette autre image pour faire joli ?) fichées sur le plafond céleste))), et à Béthune, c’est rare !), et pourtant elle n’existe plus, s’il faut en croire les affaires de vitesse de la lumière.