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La nuit, noir et or
Humeur noire, quand le feu brillera
Y verrons nous plus clair ? Le feu attire
Plus magicien que le preneur de rats.
Nuit noire et fraîche où l’ombre se retire
Où le ciel cloue à son grand chapiteau
Tant d’or en paillettes. Vrai, on respire
Ici, le feu joue la vie de château
Sans la mer, soit, mais immense est l’espace
En creux, on n’en finit pas de sitôt.
Une étoile évoque un vol de rapace
Radieuse, trompeuse, or mort d’apparat.