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La Nana de Niki se jette à l’eau de rose
Après moultes aventures picaresques l’ayant conduite à sonder ses sentiments face à de nombreux prétendants enflammés pour capter les ardentes braises illuminant son cœur, la Nana de Nicky eut soif de repos, aussi bien pour son âme que pour son corps.
Au bord d’un lac salé, procurant une flottaison bien supérieure à ce qu’elle n’avait jamais expérimenté jusqu’alors, elle trouva le repos tant espéré. Lasse.
Mais, pensa-telle, si je me jette à l’eau, retrouverai-je ce corps léger, après lequel je cours depuis tant d’années, embarquée dans une course par laquelle je risquai tant de fois d’y laisser mon âme ?
Trouver l’âme sœur et s’abandonner à l’amour ne serais plus un espoir inaccessible.
Enfin !
Cette grande valise rectangle qu’elle traînait derrière elle depuis de longs jours contenait heureusement une superbe tunique de bain, rapportée d’un séjour au Yucatan.
Chance !
L’accès au bonheur n’était vraiment plus loin...
Par Samuel Bonnet
Texte à contraintes tirées au sort : il fallait utiliser les mots "salé" et "rectangle", dans un style à l’eau de rose. Le tout en s’inspirant d’une œuvre exposée à l’espace Pignon.