Accueil L’oulipien de l’année Chanson des rues
L’écrivain décrit le hasard

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L’écrivain décrit le hasard
Qu’il trouve dans la rue, l’inspiration est bonne
Qui l’oblige à jouir de son art :
La plus belle à Paris est celle qu’il entonne.

C’est une danse sans efforts
Des bruits assourdissants y battent la mesure
L’écrit se produit sans remords
C’est lui qui chantera la terre d’aventure.


Walter Benjamin écrit dans son "Baudelaire" :
Un homme comme Dickens ne cessera de se plaindre, pendant ses voyages, de l’absence des bruits de la rue qui lui étaient indispensables pour sa création littéraire : « Je ne dirai jamais assez combien les rues me manquent » écrivait-il en 1846 de Lausanne où il concevait "Dombey et Fils". « Il semble qu’ils procurent à mon cerveau ce dont il ne saurait se passer quand il s’agit de travailler. Pendant une semaine, quinze jours je puis merveilleusement écrire en des lieux reculés ; un jour à Londres suffit pour me remonter... Mais la difficulté, la corvée d’écrire jour après jour sans cette lanterne magique est immense... Mes personnages semblent vouloir se figer quand ils n’ont pas de foule autour d’eux. »

Par hzenon