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L’ami

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L’ami... Quand nous aurons assumé l’adieu, nous ne pourrons plus revoir l’ami. Quand on s’est dit adieu, il n’y a plus que cet adieu qui compte. L’adieu est sans rétroviseur. Trop tard... regardez ! le fiel a tissé tant de clivages. Pour nous, il a repoussé le pardon, créé le malaise de vivre. Avec une rancune arrogante on approfondit les ombres, indignés. En fait, c’est plus compliqué bien sûr, et méme ça empire : la raison s’altère. C’est la méfiance plombant l’ambiance ! C’est frais... En manque, l’âme erre ! Et le fiel s’est pas mal complu comme mage d’infimes certitudes. Mais, bon, Satan est là ! Que ça empire, il s’en balance... Nos stupides, un peu traîtres, chipotant vont goguenarder :
« C’était toi le gars étroit... tu le vois ? » et, partant :
« On te dit sexiste en plus, s’il faut en croire les mémères. »
« Oui ?... mes fesses ! Des mamelues sectaires ! »