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Homo androïdus
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis la pandémie, dans les salles d’attente chez le médecin ou autres on ne trouve plus de ces magazines qui, à défaut de vous apprendre quoi que ce soit, permettaient au moins de patienter.
Qu’importe ! J’ai fort heureusement sur moi mon téléphone portable et mes écouteurs et je peux donc suivre sur « YouTube » une intéressante conférence sur la préhistoire :
L’universitaire, un certain Beckett, commence son exposéqu’il agrémente de diapositives :
« Étant donné l’existence telle qu’elle jaillit des récents travaux publics de Poinçon et Wattmann ...
... en l’état actuel des connaissances et grâce aux recoupements des diverses données recueillies il a été possible d’établir un portrait − que nous voyons ici −, de ce spécimen d’homo sapiens particulièrement doué pour le « Cro », art pariétal.
Il convient de ne pas le confondre avec son voisin, connu lui sous le nom d’homme de Lécroandertal et représenté sur cette illustration, mais dont les dessins rupestres plutôt rudimentaires sont désespérément muets et relativement rares (moins d’une vingtaine), du fait d’un incompréhensible et soudain abandon de son activité.
Je vous recommande à ce sujet, de consulter l’intéressante hypothèse émise par le professeur Lécroart dans son ouvrage de vulgarisation scientifique Fifiches à gogo, (L’Association, novembre 2019) et dont nous montrons ici un extrait.
Mais revenons au lointain ancêtre qui nous occupe pour l’heure. Son habitat se situe le plus souvent dans les grottes que des intempéries ont naturellement creusées dans la roche.
Toutefois la prodigieuse découverte, aboutissement du travail obstiné de mon équipe, sur laquelle j’entends tout particulièrement mettre l’accent parce qu’elle va véritablement bouleverser tout l’univers scientifique et les connaissances jusqu’ici admises en matière de technique de dessin, et que j’aimerais vous révéler aujourd’hui concerne
ALERTE : BATTERIE FAIBLE. ARRÊT IMMÉDIAT.