Trois jours de promenade mènent le nomade à Diomirade, la bourgade aux cent colonnades, où gambadent dyades et hamadryades, où les façades sont de jade. Au stade ça barde ! estocades, empoignades et galopades ; une pintade juchée sur une palissade donne l’aubade. Cette mascarade le laisse maussade. La rigolade arrive quand le temps se dégrade, quand sous les arcades, les débits de limonade dardent les sérénades : d’une esplanade une ménade lance une boutade à la cantonade. Le souvenir des œillades et des roucoulades se panade, et cette galéjade les persuade. Quelle peuplade !