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Ecce mojo
C’est un soir de vent. Elle lit Le jet d’eau de Claude Aveline, elle aime ce hasard, déjà ça.
Est-ce l’eau de la mer, de la mère, le grand jet du mâle, Daumal ? La salive afflue et baigne sa langue, l’humidité imbibe sa délicate entrejambe, elle pense à ce nombre dont la somme des diviseurs est égale à la rétrogradation, neuf à la place de six, six à la place de neuf, Catherine rêve au secret menant de la blanche ineffable à l’indécidable black.