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Cyclone ou typhon
C’est un soir bruyant, effrayant, apocalyptique. Type hyper-cyclone ou typhon destroy.
Maya est en body seyant, hype et flashy, style gym ou yoga. Le croyant ennuyeux, elle baye aux corneilles devant « Le Labyrinthe » de Yourcenar, joyau flamboyant.
Ici, un foyer cosy. Là, un chouya paroxystique. Symbole du yin et du yang.
Voyez le vent balayant cyprès et thuyas martyrisés, yeuses et fayards broyés des paysans sylviculteurs. Voyez les rayures de la pluie noyant les bruyères, essuyant glycines et cytises. Oyez l’incroyable et peu joyeux tonnerre, foudroyant les tympans, tutoyant l’empyrée cyclopéen.
Des pylônes peu étayés ont ployé. L’alyte aux yeux de lynx, le cayon nyctalope, le cygne rayé, le husky aboyant sont dépaysés dans leurs royaumes. Pas un voyageur dans le paysage, ni cycliste dynamique, ni voyou fuyant.
Mystère à décrypter que cette symphonie lyrique et déloyale, asphyxiante et attrayante, employant sans atermoyer des moyens hyperboliques pour déployer les rythmes asynchrones de ses cymbales.
Lady-Cathy, Harry Boy, Y.O.D.