Quand la vie se présente comme un mur compact et lisse/ au bas duquel tu pressens venir l’ombre de la police / que tu ne vois pas le moindre trou pour passer l’oeil voir l’avenir / ya rien pour t’arrêter poser tes valises et tenir / un quelconque espoir dans cette existence retorse / cette voie-bouclier qui devant toi bombe le torse / quand rien ne te donne la moindre assurance / qu’aucun progrès n’est possible en tous cas tu le penses /

alors te reste un moyen ultime un moyen unique / à saisir sans tarder sans crainte sans panique /

c’est l’espérance au désert d’une goutte d’eau / d’un bonheur qui arrive dans ton monde gris et clos / ce sont des amis qui te tendent la main et leurs âmes sont / pour ton espoir de véritables hameçons / ce sont tous ceux toutes celles / qui te tendent l’échelle / alors tu peux t’élever de la marche inférieure / vers une marche supérieure / attention ne regarde pas derrière toi tu aurais le vertige / va de l’avant sinon tu te figes / tu auras l’impression d’être un tant soit peu plus libre / tu verras même l’air vibre /