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Comme traverser l’invisible
Traverser la rue, c’était comme traverser l’invisible, un pas essentiel, le pas du poète.
Personne n’y a cru.
Maintenant il respire, soulagé de ça et pourtant ne se réjouit.
Si ses mots les plus angoissants, en pensant aux voitures ont été « avec un cœur d’aveugle », on voit bien qu’il ne s’était lancé que décidé. Et au moment fondu de noir, les yeux l’ont évité.
À mi-chemin il pourra dire qu’il arriverait.
Il finit, est aux derniers pas, avant d’avoir jeté sa canne pour écraser un : ne pas…